La durée de référence pour se préparer à l’attestation de capacité professionnelle en transport routier léger de marchandises est fixée par les textes : la formation, examen compris, représente cent cinq heures pour le « léger » (véhicules n’excédant pas 3,5 tonnes). Cette indication figure dans l’arrêté du 28 décembre 2011, qui précise le cadre de la formation et des épreuves pour ce périmètre.
Le calendrier 2025 a été arrêté au niveau national : la session d’examen s’est tenue le mercredi 8 octobre 2025, avec une organisation centralisée pour la métropole et des centres dédiés en outre-mer, conformément à l’arrêté du 4 avril 2025 et aux communications des services déconcentrés.
L’inscription se déroule intégralement en ligne via la plateforme Cyclades gérée par le SIEC, qui publie un tutoriel détaillant la procédure de création de compte, de dépôt des pièces et de validation de l’inscription. Depuis la session 2022, le dépôt d’un récépissé de paiement est obligatoire, car l’État a institué une redevance pour les examens écrits conduisant à l’attestation de capacité ; son montant est fixé à trente euros par l’arrêté du 1er avril 2022 pris en application du décret du même jour. Les portails du ministère et de Service-Public rappellent que le paiement est dématérialisé et que le récépissé doit être joint au dossier sur Cyclades.
Pour 2025, la fenêtre d’inscription initialement prévue du 6 mai à midi au 4 juillet à 23 h 59 (heure de Paris) a finalement été prolongée au 8 juillet à 23 h 59 par un arrêté modificatif publié le 4 juillet 2025, la DRIEAT et plusieurs DREAL ayant relayé cette information. Ce point est utile si vous élaborez un rétro-planning : il montre qu’un aléa technique peut décaler la clôture, mais que la session reste ensuite verrouillée jusqu’au jour d’examen.
À partir de là, la question n’est plus de savoir « combien d’heures » il faut, puisque le référentiel légal en prévoit déjà cent cinq, mais « comment répartir ces heures » pour qu’elles produisent leur effet. Un rythme intensif sur trois semaines, qui équivaut à environ trente-cinq heures hebdomadaires, convient bien à celles et ceux qui peuvent se dégager totalement et absorber un volume élevé en présentiel. À l’inverse, un rythme standard sur six semaines, autour de dix-huit à vingt heures par semaine, permet d’alterner distanciel tutoré et courts regroupements, avec une progression régulière. Enfin, un rythme progressif sur dix semaines, proche de dix à douze heures hebdomadaires en e-learning, laisse le temps d’ancrer les notions et de multiplier les examens blancs chronométrés ; ces trois scénarios ne sont pas prescrits par un texte mais constituent des découpages pédagogiques réalistes pour couvrir les cent cinq heures et consolider avant l’épreuve.
Le contenu à travailler n’est pas laissé à l’appréciation des organismes : il découle du référentiel officiel, qui attend des candidats qu’ils maîtrisent l’accès à la profession, le droit civil et commercial applicable, l’organisation et la sécurité de l’exploitation, ainsi que la gestion économique et financière d’une entreprise de transport utilisant des véhicules n’excédant pas 3,5 tonnes. Les fiches France Compétences, adossées aux textes ministériels, détaillent ces attendus et servent de boussole pour structurer vos révisions.
L’expérience montre qu’une préparation efficace gagne à se terminer plusieurs semaines avant la session nationale afin de réserver un temps spécifique aux annales et aux mises en situation chronométrées. Ce temps tampon n’est pas imposé par la réglementation, mais il facilite l’appropriation du barème et des formats de questions, lesquels sont décrits par les documents officiels d’organisation publiés chaque année en amont des épreuves. Pour mémoire, ces documents d’organisation et de calendrier sont mis à disposition par les services du ministère et les DREAL, et viennent compléter le cadre posé par l’arrêté de 2011.
En synthèse, comptez cent cinq heures pour la préparation réglementaire, une inscription en ligne sur Cyclades assortie d’une redevance de trente euros et d’un récépissé à verser au dossier, et un rétro-planning calé sur la session nationale fixée par arrêté, en gardant un filet de sécurité pour les révisions finales. Ces points proviennent des textes et portails officiels qui encadrent la capacité professionnelle « léger » et structurent chaque année l’examen et son inscription.